La logistique : Un secteur en pleine évolution 

Le champ d’application de la logistique inclut l’approvisionnement, la manutention, la gestion des stocks, le conditionnement et le transport.

La chaine logistique couvre donc l’ensemble des activités destinées à assurer la bonne coordination entre la demande et l’offre.

Obtenir un CACES® permet d’accéder à de multiples métiers. La logistique et le BTP font partie des secteurs d’activité qui recrutent le plus en intérim. Ces deux domaines sont particulièrement demandeurs de détenteurs du permis CACES ® pour venir renforcer leur activité.  Plusieurs métiers se distinguent lorsque l’on souhaite occuper un poste nécessitant le CACES ®.

  • Quelques exemples :

Préparateur de commandes : C’est l’un des métiers phares de la logistique. Le préparateur de commandes rassemble et conditionne des produits partant en livraison. Il gère l’état des stocks d’un quai, entrepôt ou magasin et s’assure que le bon de commande correspond bien au produit en question et qu’aucun défaut ne vienne altérer sa qualité et sa conformité. Les préparateurs de commande conduisent généralement des transpalettes électriques (parfois manuels) ainsi que des gerbeurs motorisés. Ces engins leur permettent de saisir facilement des produits en hauteur afin de les ranger dans la zone dédiée au stockage ou à la livraison. La multiplication des drives dans la grande distribution (ainsi que le secteur du e-commerce) a fortement contribué à accroître les besoins en préparation de commandes en France, mais aussi à l’étranger. Un préparateur de commande peut évoluer vers un poste de chef de quai, chef d’équipe ou responsable d’entrepôt.

CACES ® recommandés – R485.

Cariste ou magasinier cariste : Le cariste est un manutentionnaire qui se situe au cœur de la logistique d’une entreprise. Son rôle consiste à réceptionner et stocker des marchandises et des produits afin qu’ils soient expédiés en temps et en heure. Le chargement et le déchargement de camions font partie des activités incontournables du cariste. Les produits dont il a la charge peuvent être de diverses natures en fonction du secteur d’activité dans lequel il évolue : industrie agroalimentaire, grande distribution, e-commerce…  Les caristes conduisent différents engins de levage en fonction de leurs besoins et de la configuration de leur zone de travail : chariot élévateur en porte à faux de capacité inférieure ou égale à 600 kg, transpalette à conducteur porté, chariot élévateur à mât rétractable… Ce métier qui allie dynamisme et dextérité requiert de bonnes capacités d’analyse et une rigueur à toute épreuve. Avec de l’expérience, un cariste peut espérer devenir responsable d’expédition, gestionnaire de stocks ou chef cariste.

CACES ® recommandés : R489 – 3 le plus souvent, mais aussi 1 et 5.

Conducteur de nacelles : Une plateforme élévatrice mobile de personnes (PEMP), ou nacelle, est un appareil de levage permettant à des manutentionnaires de s’élever à plusieurs mètres afin de pouvoir travailler en hauteur. Le conducteur de nacelle est la personne chargée de conduire cet engin que cela soit au sein d’un chantier ou sur un site industriel. C’est lui qui pourra notamment faire monter un laveur de vitre afin qu’il puisse atteindre des fenêtres en hauteur. Il peut aussi opérer des travaux de manutention comme le chargement et déchargement de marchandises. Un nacelliste expérimenté peut gravir les échelons et occuper par exemple un poste d’équipe ou devenir formateur.

CACES ® recommandés : R486

 

Des métiers d’avenir dans le bâtiment

En France, il existe plus de 656 000 entreprises du BTP. Ces entreprises recrutent dans toutes les régions de l’Hexagone et comptent près de 1 100 000 salariés dans le secteur en 2019. Selon l’observatoire des métiers du BTP, plus de 250 000 salariés ont été recrutés l’année dernière. Encore une preuve que le secteur se porte bien, même aujourd’hui en période de crise sanitaire.

Le secteur du bâtiment et des travaux publics connaît une importante révolution. La conjoncture économique et les exigences écologiques se conjuguent aux nouvelles exigences en matière de design. Les commandes sont ainsi nombreuses, ce qui se veut encourageant pour les métiers du BTP.


Avec ou sans bac, il est possible de trouver un emploi dans le BTP. En effet, les profils considérés comme qualifiés peuvent être de jeunes diplômés sans expérience ou des artisans qui justifient de plusieurs années d’exercice. Choisissez simplement les formations adaptées et pensez aux stages qui pourront étoffer votre CV.

 

  • Un exemple :

Le conducteur d’engins de chantier est aux commandes de toutes sortes de machines, sur roues ou chenilles : bulldozers, chargeuses, rouleaux compresseurs, grues automotrices, pelleteuses, bouteurs, niveleuses, décapeuses. Il peut travailler sur des chantiers de différentes tailles, pour des particuliers ou pour des équipements publics (routes, ports, aéroports, ponts, tunnels et barrages…). Sur un petit chantier, il sera polyvalent, et devra conduire plusieurs engins. Sur de gros chantiers, il est responsable d’un type de travaux en particulier, toujours avec la même machine.
• Il travaille sous la direction d’un chef de chantier, qui lui indique avec quels engins intervenir.
• Selon la machine qu’il conduit, il sera chargé de déplacer de lourdes charges, de réaliser des tranchées, d’entasser ou de déblayer, de découper des couches de terre
• Malgré les apparences, le travail nécessite de la précision. Il faut respecter les mesures de profondeur, largeur, hauteur, et manier l’engin avec dextérité.
• Il se charge de la maintenance des engins qu’il conduit (graissage, contrôle des niveaux d’eau et d’huile), effectue les petites réparations de base (changement de pièces défectueuses), et signale les pannes ou les anomalies lors du fonctionnement de la machine. (Source L’étudiant).

CACES ®recommandés – R482 et R490.

Certains professionnels ayant une activité nécessitant de transporter des chargements importants sont amenés à se munir d’une remorque supérieure à 750Kg de PTAC tractée par un véhicule de catégorie B.

Le permis BE est alors recommandé.

Le permis lourd (C/CE) est également souvent nécessaire dans ces secteurs.

 

Le transport : Un secteur en tension

Le secteur transport poursuit sa mutation pour s’adapter à l’internationalisation des échanges, aux nouveaux modes de consommation, à l’essor du e-commerce ainsi qu’aux contraintes environnementales.

Ce secteur s’est grandement développé au point d’être devenu l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois sur le territoire Français.

Il englobe bon nombre de métiers évolutifs. Si les diplômes sont aussi importants que les expériences, la majorité des métiers du transport routier de marchandises nécessitent avant tout de maîtriser les bonnes compétences.

 

  • Quelques exemples :

Le conducteur livreur : Le rôle principal du conducteur livreur est de transporter et livrer des marchandises à courte distance. Il conduit généralement dans une zone géographique restreinte. Ce métier ne se résume pas pour autant à conduire. Il englobe un bon nombre de tâches aussi importantes les unes que les autres dont la vérification des marchandises, du carburant, et de l’état du camion depuis le moteur à la carrosserie avant chaque livraison. Le conducteur livreur s’occupe également de la prise des commandes, de l’encaissement, du retour des colis refusés et de la transmission des messages. Il est en charge du bon état de ses marchandises durant tout le trajet jusqu’à la remise au client.

Sauf en véhicules utilitaires légers, le permis C et la formation FIMO sont obligatoires.

Agent d’exploitation : Également connu sous les appellations de chef de camionnage, responsable de parc ou commissionnaire de transport, l’agent d’exploitation supervise, coordonne et suit les activités des agents de conduite durant l’acheminement des marchandises. Il gère également les éventuels incidents liés aux conditions climatiques et au débordement des commandes. Il est responsable du parc des camions et de la maintenance de ceux-ci et veille surtout au respect des normes de sécurité professionnelles. Il s’assure également que les délais de livraison soient respectés. Une autre de ses responsabilités est l’enregistrement et la gestion des commandes et opérations de transport.

Le permis C est fortement recommandé.

 

Conducteur routier de marchandises : Il est en charge d’enlever, de transporter et de livrer les marchandises en camion ou tracteur sur une longue distance. Ses activités de transport peuvent être nationales ou internationales. Le travail du conducteur routier consiste aussi à charger et décharger les marchandises, et également à effectuer l’encaissement et veiller à ce que les documents administratifs de livraison soient bien signés. Il pourra aussi être amené à assurer les réparations courantes en collaboration avec le mécanicien réparateur en cas d’incidents sur la route (vidange, gonflage des pneus, etc.).

Le permis C et la FIMO sont les qualifications minimales obligatoires, le permis CE et la FIMO étant privilégié et fortement recommandé.

Mécanicien réparateur de véhicules industriels : Le rôle du mécanicien réparateur de véhicules industriels consiste à contrôler l’état du poids lourd avant chaque activité de livraison. Responsable du contrôle technique et respectueux des règles de sécurité, le mécanicien assure le diagnostic des camions et tracteurs, puis l’entretien de tous ses composants. Il établit les devis et factures de remplacement et renseigne les responsables sur la fiche technique d’intervention. Le mécanicien réparateur est également en charge des réparations courantes du poids lourds dont le remplacement de pièces. Il apporte des conseils techniques et mécaniques aux conducteurs afin de prévenir les incidents en route.

La possession du permis C, ou CE est importante car il peut être amené à intervenir sur le terrain pour d’éventuelles réparations.

 

Dans un souci de développement durable et pour faire face à la mobilité croissante, le transport de voyageurs, qu’il soit urbain, scolaire, interurbain ou de grand tourisme est également très porteur.

Le conducteur routier de voyageurs : Il a pour mission principale de conduire en sécurité des autobus en ville ou des autocars dans le cadre de transports scolaires, de lignes régulières et de navettes mais aussi de transports occasionnels et de voyages touristiques.

Il renseigne, accueille les passagers et contrôle les titres de transport.

Dans le cadre d’une prestation touristique, le conducteur est amené à prendre en charge un groupe de personnes, assurer l’intendance des bagages et préparer des itinéraires.

D’une manière générale, le conducteur doit veiller au respect des règles de sécurité et au confort des voyageurs.

Enfin, il surveille le bon fonctionnement de son véhicule et signale les problèmes techniques aux mécaniciens de l’atelier.


Le permis D, et la FIMO voyageurs ou bien le titre professionnel de Conducteur routier en transport interurbain de voyageurs sont indispensables pour exercer le métier.

 

 

L’enseignement de la conduite et de la sécurité routière

 

Le moniteur d’auto-école dispense des cours théoriques et pratiques, individuels et collectifs. Son rôle éducatif est très important.

Grâce à lui, le futur conducteur acquiert à la fois des connaissances et des compétences qui lui permettront de circuler sans mettre en danger sa vie ni celle d’autrui. Le moniteur respecte pour cela un programme organisé en plusieurs étapes.

En pratique, le moniteur d’auto-école donne ses cours dans un véhicule équipé de doubles commandes (sauf pour les deux-roues). Il travaille la plupart du temps en situation réelle, c’est-à-dire au milieu de la circulation.

Il apprend à ses élèves à acquérir les bons réflexes, la maîtrise de soi et la maîtrise du véhicule. Prudence, vigilance et sécurité sont ses maîtres mots.

L’enseignement théorique du code de la route fait l’objet de leçons collectives et audiovisuelles au siège de l’auto-école. Cet enseignement est centré sur l’apprentissage des règles de conduite et des panneaux de signalisation. Il aborde aussi la responsabilité des conducteurs et le respect de la sécurité routière. (Source CIDJ)

Le permis B est obligatoire pour accéder à cette formation.

Des spécialisations groupe lourd et deux roues sont accessibles en suite de parcours, sous condition d’être titulaire des permis correspondants.

L’enseignant de la conduite et de la sécurité routière peut également excercer son métier dans des centres de formation proposant des actions de prévention sur le risque routier.