Les associations d’insertion sociale et professionnelle avec le permis de conduire, connaissent bien cette difficulté à l’écrit, l’oral ou la lecture de texte chez certaines personnes atteintes de ce type de handicap. Pour les permis du groupe lourd (catégories BE, C1, C1E, C, CE, D1, D1E, D et DE) les fiches de questions écrites et orales posent de réelles difficultés à certains candidats.

Pour celles et ceux qui sont reconnus « porteur de handicap », l’arrêté du 13 décembre vient les aider par la possibilité d’adapter la durée de l’épreuve en fonction du type de handicap.

L’école de conduite va demander une épreuve adaptée au type de handicap

Documents à fournir :

  • Prescription délivrée par le médecin du permis décrivant les aménagements du véhicule
  • Prescription du spécialiste (agréé par la préfecture) pour un candidat atteint de déficience auditive, indiquant les aménagements à prévoir (généralement des rétroviseurs complémentaires)
  • Pour les candidats atteints de dysphasie, dyslexie ou dyspraxie ; Un des documents suivants :
    • une reconnaissance RQTH (travailleur handicapé) ou une reconnaissance de handicap obtenue par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
      ET un diagnostic de dyslexie et/ou dysphasie et/ou dyspraxie
    • Une reconnaissance d’aménagement aux épreuves de l’éducation nationale
    • Un certificat médical récent attestant d’un trouble spécifique du langage et/ou de la lecture et/ou de l’acquisition de la coordination; Et nécessitant un aménagement des conditions de passages de l’examen.

Le délégué du service de la répartition va proposer un aménagement de durée éventuellement

Cela va diminuer le nombre d’unités prévues afin de permettre un déroulement serein de l’épreuve, tenant compte du handicap. 

C’est une vraie avancée par rapport à la certification Qualiopi  qui exige une prise en compte des personnes porteuse d’un handicap.